Effet d’interaction test A/B

L’effet d’interaction, également connu sous le terme ‘effet d’interaction’, entre tests A/B désigne un phénomène qui survient lorsqu’au moins deux tests A/B distincts sont réalisés simultanément sur le même public ou la même plateforme, entraînant des influences mutuelles susceptibles d’altérer leurs résultats respectifs. En d’autres termes, les effets observés dans un test peuvent être amplifiés, réduits ou modifiés par l’existence d’un autre test actif en même temps.

Comprendre l’Effet d’Interaction dans les Tests A/B

Lorsque plusieurs tests A/B sont réalisés simultanément, il existe une probabilité que les changements introduits par l’un des tests affectent les conditions ou comportements des utilisateurs exposés à un autre test en parallèle. Cette interaction peut se manifester sous plusieurs formes :

Comprendre l’effet d’interaction est essentiel pour optimiser les tests A/B et obtenir des résultats précis.

  1. Interaction additive : les effets des deux tests s’additionnent de manière simple. Par exemple, si un test augmente le taux de clics de 5% et un autre test, mené simultanément, augmente ce taux de 3%, l’effet cumulé attendu pourrait être de 8%. Cependant, il est rare que les interactions soient purement additives.
  2. Interaction multiplicative : les effets de deux tests s’amplifient mutuellement. Dans ce cas, un test qui améliore une caractéristique (comme une mise en avant d’un bouton) peut rendre les utilisateurs plus réceptifs à une autre modification simultanée (comme une nouvelle offre promotionnelle), entraînant un résultat global supérieur à la somme isolée des deux effets.
  3. Interaction négative ou antagoniste : à l’inverse, l’effet d’un test peut diminuer ou annuler l’effet de l’autre. Par exemple, une modification visant à simplifier l’interface pourrait entrer en conflit avec un test parallèle introduisant des éléments plus complexes ou distractifs, entraînant une baisse de performance globale inattendue.

Identifier les effets d’interaction est crucial car leur présence peut fausser l’interprétabilité des résultats. En effet, sans une détection appropriée, il est difficile de déterminer si la performance observée provient directement d’une modification spécifique ou si elle résulte de la combinaison de plusieurs modifications actives simultanément.

Pour limiter ou gérer ces effets, plusieurs bonnes pratiques peuvent être adoptées :

  • Isolation des tests : limiter autant que possible les tests simultanés sur le même segment d’utilisateurs.
  • Segmentation de l’audience : répartir les utilisateurs dans des segments distincts pour que chaque groupe ne soit exposé qu’à un seul test à la fois.
  • Analyse statistique approfondie : inclure des analyses d’interactions dans le cadre de l’évaluation des résultats pour comprendre clairement les effets potentiels.
  • Documentation et planification rigoureuse : tenir un registre précis des tests réalisés et planifiés pour anticiper et gérer efficacement les possibles interactions.

En résumé, l’effet d’interaction entre tests A/B est un phénomène complexe mais essentiel à considérer dans toute démarche d’expérimentation, afin de garantir la fiabilité et la précision des conclusions tirées de ces tests.

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